Dans un contexte où les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la composition des produits cosmétiques, des applications comme Yuka sont devenues des outils incontournables pour décrypter les formules. Cependant, en tant que revendeur, il est essentiel de comprendre les limites et les biais de cette application pour mieux conseiller vos clients.
1. Comment fonctionne la notation de Yuka ?
Yuka évalue les produits cosmétiques en attribuant une note sur 100, en se basant uniquement sur la présence de certains ingrédients considérés comme potentiellement risqués. Cette approche peut sembler intéressante pour aider les consommateurs à faire des choix, mais elle ne prend pas en compte tous les critères scientifiques et réglementaires en vigueur.
2. Les limites de l’évaluation Yuka
Si l’outil se veut informatif, il présente plusieurs limites :
- Une simplification excessive : Yuka ne considère pas la concentration des ingrédients, or un composant peut être inoffensif à faible dose.
- Un manque de prise en compte des réglementations : En Europe, les cosmétiques sont encadrés par des normes strictes et doivent être validés par des experts avant leur mise sur le marché.
- Un risque de biais : Certaines marques adaptent leurs formules uniquement pour améliorer leur score Yuka, sans forcément privilégier la qualité du produit.
3. L'impact sur les crèmes solaires bio
Chez Kerbi, nos crèmes solaires bio sont formulées avec des filtres minéraux tels que l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Or, Yuka les considère comme potentiellement à risque, bien que ces ingrédients soient approuvés par les autorités de régulation comme la FDA et l’Agence européenne des produits chimiques.
4. Yuka et le manque de transparence
La méthodologie de notation de Yuka n’est pas toujours clairement expliquée aux consommateurs. Des incohérences ont été relevées, comme des variations de notes pour des produits aux compositions similaires.
De plus, Yuka ne prend pas en compte :
- L’impact environnemental des ingrédients et des emballages.
- Les labels bio et certifications, qui garantissent pourtant la qualité et la naturalité des produits.
5. Comment conseiller vos clients en tant que revendeur ?
Il est crucial d’aider vos clients à faire des choix éclairés en leur expliquant que :
- Une mauvaise note Yuka ne signifie pas qu’un produit est dangereux.
- Il existe d’autres applications plus transparentes comme Inci Beauty ou Claire (FEBEA).
Les cosmétiques bio et naturels, comme ceux de Kerbi, sont formulés avec des ingrédients respectueux de la peau et de l’environnement, indépendamment des critères de notation de Yuka.
6. Conclusion
Yuka est un outil de sensibilisation utile, mais il ne doit pas être le seul critère de choix pour les consommateurs. En tant que revendeur, vous avez un rôle clé à jouer en apportant des informations précises et en mettant en avant des marques engagées comme Kerbi : Merci.
Pour en savoir plus sur notre gamme et nos engagements, visitez kerbi.fr et contactez-nous pour recevoir nos supports de communication dédiés aux points de vente.